Dewclaws in wolves as evidence of admixed ancestry with dogs

Author: Ciucci Paolo   Lucchini Vittorio   Boitani Luigi   Randi Ettore  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1480-3283

Source: Canadian Journal of Zoology, Vol.81, Iss.12, 2003-12, pp. : 2077-2081

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Abstract

Vestigial first toes (dewclaws) on the hind legs are common in large dog (Canis lupus familiaris) breeds but are absent in wild canids, including wolves (Canis lupus). Based on observational criteria, dewclaws in wolves have been generally regarded as a clue of hybridization with dogs, although this was not substantiated by molecular evidence. By means of population assignment and genetic admixture analysis, we investigated individual genotypes of three dewclawed wolves from Tuscany (central Italy, 1993–2001). Based on 18 microsatellite markers, dewclawed wolves were not uniquely assigned to the Italian wolf population but appeared to be second or later generation backcrosses of wolf–dog hybrids. Alleles uniquely shared with dogs, and mitochondrial DNA and Y haplotypes identical to those of Italian wolves, further supported their admixed ancestry. Although patterns of dewclaw inheritance in wolf–dog hybrids and backcrosses have not been ascertained, we conclude that dewclaws in wolves, when present, are a clue of admixed ancestry, probably originating in areas where large dog breeds are involved in cross-matings. Other "atypical" morphological traits (e.g., white nails, atypical color patterns or body proportions, dental anomalies) as well might be reliable clues of admixed ancestry, and they deserve careful monitoring and molecular investigation.Des premiers orteils vestigiaux (ergots) existent fréquemment sur les pattes postérieures des races de chiens (Canis lupus familiaris) de grande taille, mais sont absents chez les canidés sauvages, y compris les loups (Canis lupus). En se basant sur des critères visuels, on a généralement considéré la présence d'ergots chez les loups comme un indice d'une hybridation avec les chiens, bien que les données moléculaires n'aient pas appuyé cette conclusion. Nous avons étudié les génotypes individuels de trois loups de Toscane (Italie centrale, 1993–2001) qui possèdent des ergots au moyen d'une méthode d'assignation de population et d'une analyse de mélange génétique. D'après 18 marqueurs microsatellites, les loups à ergots ne se regroupent pas exclusivement avec la population italienne de loups, mais ils semblent être des hybrides loups–chiens issus de rétrocroisements de seconde génération ou de génération précédente. Des allèles communs avec seulement les chiens, d'une part, et des haplotypes ADN mitochondrial et Y identiques à ceux des loups italiens, d'autre part, viennent confirmer leur ascendance mixte. Bien que les patterns de transmission des ergots chez les hybrides loups–chiens et chez les animaux issus de rétrocroisements n'aient pas été déterminés, nous croyons que la présence d'ergots chez les loups est un indice d'une ascendance mixte, provenant de régions où des chiens de races de grande taille sont impliqués dans les accouplements mixtes. D'autres caractères morphologiques « particuliers » (e.g., tels que les ongles blancs, les patterns de couleur ou les proportions corporelles inusités et les anomalies dentaires) peuvent aussi s'avérer être des indices fiables d'ascendance mixte; ils méritent un suivi attentif et devraient donner lieu à une analyse moléculaire.[Traduit par la Rédaction]