Reproductive life-span and sources of mortality for alternative male life-history strategies in sockeye salmon, Oncorhynchus nerka

Author: Carlson Stephanie M   Rich   Jr. Harry B   Quinn Thomas P  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1480-3283

Source: Canadian Journal of Zoology, Vol.82, Iss.12, 2004-12, pp. : 1878-1885

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Abstract

In anadromous salmonid fishes, a fraction of the males ("jacks") spend fewer years at sea than females and most males in the population. It has been hypothesized that the higher survival rates of jacks at sea are balanced by their reduced reproductive success. One component of reproductive success is in-stream longevity, and jacks were reported to have a shorter reproductive life-span than older males. To test this hypothesis, we examined the interactions between arrival date, mode of death (senescent, bear-killed, gull-killed, stranded), and reproductive life-span of male sockeye salmon, Oncorhynchus nerka (Walbaum in Artedi, 1792), in a small Alaskan creek. Of the senescent males, early-arriving fish lived longer than later arrivals, and jacks and older males had similar reproductive life-spans (p = 0.932). Jacks were less susceptible to premature mortality (mostly from bears and gulls) than older males. The life-span of fish that died prematurely was greater for jacks than non-jacks (p < 0.001). Considering all sources of mortality (both premature and senescent), jacks had a greater mean life-span than older males (5.84 vs. 3.12 days; p < 0.001). Despite this fact, jacks are scarce (1.7% in this population), suggesting that they suffer in other components of fitness such as proportion of eggs fertilized.Chez les poissons salmonidés anadromes, une fraction des mâles (les madeleinaux) passent moins d'années en mer que les femelles et la plupart des autres mâles de la population. On a avancé l'hypothèse selon laquelle la survie accrue des madeleinaux en mer est contrebalancée par leur succès reproductif plus faible. Une des composantes du succès reproductif est la longévité dans le cours d'eau et les madeleinaux sont réputés avoir une durée de vie reproductive inférieure à celle des mâles plus âgés. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons étudié les interactions entre la date d'arrivée, les causes de mortalité (sénescence, prédation par les ours, prédation par les goélands, échouage) et la durée de la vie reproductive de saumons rouges, Oncorhynchus nerka (Walbaum in Artedi, 1792), dans un petit cours d'eau de l'Alaska. Parmi les mâles sénescents, les poissons qui arrivent tôt vivent plus longtemps que ceux qui arrivent tard; les madeleinaux et les mâles plus âgés ont des durées de vie reproductive semblables (p = 0,932). Les madeleinaux sont moins susceptibles de mourir prématurément (principalement de la prédation par les ours et les goélands) que les mâles plus âgés. La durée de vie des poissons morts prématurément est plus grande chez les madeleinaux que chez les poissons plus âgés (p < 0,001). Compte tenu de toutes les causes de mortalité (tant la mortalité prématurée que celle par sénescente), les madeleinaux ont une durée de vie reproductive moyenne supérieure à celles des mâles plus âgés (5,84 contre 3,12 jours; p < 0,001). Malgré tout, les madeleinaux sont rares (1,7 % de la population étudiée), ce qui laisse croire qu'ils sont désavantagés dans d'autres composantes de leur fitness, par exemple le pourcentage d'oeufs fécondés.[Traduit par la Rédaction]

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