Abstract
Dietary overlap between waterbirds and fish in many freshwater systems can lead to competition for food resources and changes in the trophic position of top predators. We used stable isotope analysis of carbon and nitrogen from egg tissues to document differences in the trophic position of breeding Red-necked Grebes (Podiceps grisegena (Boddaert, 1783)) on wetlands with and without fish in the Aspen Parkland of Alberta, Canada. Grebes occupied higher trophic levels in the presence of fish than in their absence, suggesting that small-bodied fish in Aspen Parkland food webs may lengthen food chains in which grebes are top predators. A mixed diet of invertebrates and fishes may be adaptive for grebes in this highly variable ecosystem where fish colonize wetlands in wet years and are extirpated in dry years. Carbon analyses indicated that female grebes likely obtained resources for egg production from breeding sites and not from wintering areas, as eggs had similar δ13C values to wetland primary producers, invertebrates, and fishes.Le chevauchement alimentaire entre les oiseaux aquatiques et les poissons dans plusieurs systèmes d’eau douce peut entraîner une compétition pour les ressources alimentaires et des changements de position trophique des prédateurs supérieurs. Une analyse des isotopes stables de carbone et d’azote dans les tissus des œufs nous sert à déterminer les différences de position trophique de grèbes jougris (Podiceps grisegena (Boddaert, 1783) dans des terres humides avec et sans poissons dans les forêts-parcs à trembles d’Alberta, Canada. Les grèbes occupent une position trophique plus élevée en présence de poissons qu’en leur absence, ce qui laisse croire que les poissons de petite taille dans les réseaux alimentaires des forêts-parcs à trembles peuvent allonger les chaînes alimentaires dans lesquels les grèbes sont les prédateurs supérieurs. Un régime alimentaire mixte d’invertébrés et de poissons peut être adaptatif pour les grèbes dans cet écosystème très variable dans lequel les poissons colonisent les terres humides les années de pluie et sont éliminés les années sèches. Les analyses de carbone indiquent que les grèbes femelles obtiennent vraisemblablement les ressources pour leur production d’œufs des sites de reproduction et non des aires d’hivernage, puisque les œufs possèdent des valeurs de δ13C semblables à celles des producteurs primaires, invertébrés et poissons des terres humides.