Abstract
The influence of total resin flow in loblolly pine, Pinus taeda L., on initial inoculation of the blue stain fungus Ophiostoma minus (Hedgc.) Syd. & P. Syd., a fungal associate of southern pine beetle (Dendroctonus frontalis Zimmermann (Coleoptera:Scolytidae)), was investigated. Resin flow of trees was mechanically manipulated so that it followed the same pattern of decrease and near cessation as seen in trees successfully attacked by southern pine beetle. There were also intermediate treatments where resin flow was allowed to recover. The fungus was inoculated into holes drilled to the xylem surface and allowed to grow for a specified time period. The lesion that formed as a result of the induced reaction was then measured and compared with lesions formed in trees for which resin flow was not manipulated. The experiment was conducted three times in 1993 and 1994 and twice in 1995. It was hypothesized that with decreased resin flow, O. minus would be less inhibited and that growth would be greater before being stopped by the induced reaction. It was found that longer lesions occurred in trees where wounding was prolonged and resin flow was decreased below that of control trees. Mixed results were obtained for trees in intermediate wounding treatments.Key words: oleoresin, blue stain fungus, defenses, bark beetles, induced reaction, Dendroctonus.Chez le pin à encens, Pinus taeda L., les auteurs ont examiné l'influence du flux total de résine sur l'inoculation primaire du champignon de la bleuissure, l'Ophiostoma minus (Hedgc.) Syd. & P. Syd., un champignon associé au dendroctone des pins du sud (Dendrotoctonus frontalis Zimmerman (Coleoptera : Scotylidae)). Ils ont manipulé mécaniquement le flux de résine des arbres, de manière à ce qu'il suive le même patron de diminution et d'arrêt presque complet, qu'on l'observe chez les arbres attaqués avec succès par le dendroctone des pins du sud. Il y avait aussi des traitements où on a permis au flux de résine de reprendre. Ils ont inoculé le champignon dans des trous fait à la vrille jusqu'à la surface du xylème, le laissant croître pendant une période de temps déterminée. Ils ont ensuite mesuré la lésion qui s'est formée, suite à la réaction induite, et l'ont comparée avec les lésions formées chez des arbres sur lesquels le flux de résine n'a pas été manipulé. Ces expériences ont été conduites à trois reprises en 1993 et 1994, et deux fois en 1995. Les auteurs proposent l'hypothèse qu'avec une diminution du flux de résine, l'O. minus serait moins inhibé et que la croissance serait plus importante avant d'être arrêtée par la réaction induite. On observe des lésions plus longues chez les arbres où la blessure s'est prolongée et où le flux de résine à été réduit à un degré inférieur à celui des arbres témoins. Les résultats sont mixtes chez les arbres montrant des traitements de blessure intermédiaires.Mots clés : oléorésine, champignon de la bleuissure, défense, insectes de l'écorce, réaction induite, Dendroctonus.[Traduit par la Rédaction]