Abstract
Molecular methods were used to test the hypothesis that severe infection by dwarf mistletoe (Arceuthobium, a carbon-sink parasite) affects the ectomycorrhizal (EM) communities of its host, lodgepole pine. Results indicate significantly lower EM fungal species richness (2 ± 0.2 SE species per core in uninfected and 1 ± 0.2 species per core in infected blocks; P < 0.005), Shannon–Wiener diversity indices (1.1 in uninfected and 0.6 in infected; P < 0.05), and also differences in species EM fungal composition; uninfected blocks are dominated by a species of Cortinarius while the infected stand is dominated by species of Russula, and Piloderma (26%). By contrast, dwarf mistletoe infection has no apparent effect on evenness (0.65 in controls and 0.47 in infected; 0.05 < P < 0.1), or on EM infection levels (35 ± 7 EM tips per core in uninfected and 21 ± 5 in infected; P > 0.1). Thus, dwarf mistletoe infection may select for EM fungal species that impose a lower carbon demand on the host, or that possess carbon-degrading abilities to augment carbon lost to the parasite, enabling the trees in infected blocks to maintain relatively high EM infection levels. Our results indicate that effects of dwarf mistletoe infection occur not just in the crown of infected but extend into the soil as well, and hence may have much greater implications for ecosystem function than previously thought.Les auteurs ont utilisé des méthodes moléculaires pour vérifier l’hypothèse proposant qu’une infection sévère par le faux gui (un parasite du puits de carbone) affecte les communautés ectomycorhiziennes (EM) de son hôte, le pin lodgepole. Les résultats indiquent des réductions significatives de la richesse en espèces de champignons EM (2 ± 0,2 SE espèces par carotte pour les non infectés, et 1 ± 0,2 dans les parcelles infectées; P < 0,005)], ainsi que des indices de diversité de Shannon-Wiener (1,1, non infectés; 0.6 infectés; P < 0,05). On note également des différences dans la composition en espèces de champignons EM; les parcelles non infectées sont dominées par une espèce de Cortinarius alors que des espèces de Russula et de Piloderma prévalent dans les parcelles infectées (26 %). Au contraire, l’infection par le faux gui n’a pas d’effet apparent sur l’uniformité (0,65 chez les témoins et 0,47 dans les parcelles infectées; 0,05 < P < 0,1), ou sur les taux de colonisation EM (35 ± 7 apex EM par carotte chez les infectés et 21 ± 5 chez les infectés; P > 0,1)]. Ainsi l’infection par le faux gui peut sélectionner des espèces fongiques EM qui imposent une moindre demande en carbone de la part de l’hôte, ou qui possèdent des capacités de dégradation du carbone pour augmenter la perte de carbone à l’hôte, rendant ainsi les arbres des parcelles infectées capables de maintenir des taux de mycorhization relativement élevés. Les résultats indiquent que les effets de l’infection par le faux gui ne surviennent pas seulement dans le houppier des arbres infectés, mais s’étendent dans le sol également, et conséquemment peuvent avoir des implications plus importantes dans le fonctionnement des écosystèmes qu’on le pensait jusqu’à maintenant.