Downstream migration in Atlantic salmon (Salmo salar) smolt sibling groups

Author: Olsén K Håkan   Petersson Erik   Ragnarsson Bjarne   Lundqvist Hans   Järvi Torbjörn  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1205-7533

Source: Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, Vol.61, Iss.3, 2004-03, pp. : 328-331

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Abstract

Previous studies have shown kin recognition abilities in salmonid fish. Some authors have suggested that the attraction of juvenile fish to siblings may indicate preference for shoaling with kin. The aim of the present study is to test the prerequisite for the hypothesis that siblings swim spatially closer than unrelated fish during their seaward migration as smolts. Atlantic salmon (Salmo salar) eggs from three families were each reared in two tanks to create familiar and unfamiliar sibling smolts. Before the experiment started they were tagged individually withpassive integrated transponders (PITs). Twelve individuals from each of six groups were mixed and released together at several occasions in the upper end of the 400-m-long experimental stream. An automatic PIT-monitoring system placed in the outlet recorded the time for passage of each individual leaving the stream. Eighty-five percent of the juveniles monitored by the PIT antenna showed downstream migration at night hours and they migrated significantly more often closer in time to both known and unknown siblings than to unrelated fish. The results suggest that there is a genetic component in the migratory behaviour of Atlantic salmon smolts and support the hypothesis that smolts migrate in kin-structured groups.Des études antérieures ont démontré la capacité qu'ont les poissons salmonidés de reconnaître les individus qui leur sont apparentés. Certains auteurs ont suggéré que l'attirance des jeunes poissons pour leurs frères et soeurs peut indiquer une préférence pour former des bancs entre eux. L'objectif de notre étude est de vérifier la condition préalable de cette hypothèse, soit que, durant leur migration vers la mer, les saumoneaux de même famille nagent plus près les uns des autres que des poissons non apparentés. Des oeufs de trois familles de saumons de l'Atlantique (Salmo salar) ont été élevés dans deux bassins de façon à obtenir des saumoneaux de même famille qui soient ou non familiers les uns avec les autres. Avant l'expérience, ils ont été munis individuellement de transpondeurs intégrés passifs (PIT). À plusieurs reprises, douze individus de chacun des six groupes ont été mis ensemble et remis en liberté dans l'amont d'un cours d'eau expérimental de 400 m de longueur. Un système de surveillance PIT automatique placé à l'émissaire a enregistré le temps de passage de chaque individu à sa sortie du système. Quatre-vingt-cinq pour cent des jeunes détectés par l'antenne PIT ont migré vers l'aval durant la nuit et ils se déplaçaient significativement plus près dans le temps des individus de même famille, qu'ils soient ou non familiers, que des individus non apparentés. Ces résultats laissent croire qu'il y a une composante génétique dans le comportement migratoire des saumoneaux du saumon de l'Atlantique et ils appuient ainsi l'hypothèse qui veut que les saumoneaux migrent au sein de groupes qui possèdent une structure familiale.[Traduit par la Rédaction]

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