Abstract
Genetic differences are described between improved and unimproved Scots pine (Pinus sylvestris L.) in 36 northern Swedish field tests, covering wide geographical and climatic gradients (latitude 62.3°–67.8°N). Improved trees were represented by progenies from controlled crosses of first-generation, phenotypically selected plus trees, whereas unimproved trees originated from unselected natural stands. Improved trees were superior in terms of height (9.2%), stem diameter (5.4%), and stem volume (18.9%) at the age of 27.4 years. The height growth of improved trees from ages of 10.5 years to 27.4 years was similar to that of unimproved trees at a site with a higher site index. Improved trees had a 5.5% greater height/diameter ratio (i.e., were more slender) than unimproved trees, whereas differences between the tree categories in terms of survival and frequencies of ramicorns and stem breaks were minor and mostly insignificant. Little or no interaction between tree categories and site conditions for growth characters was found, implying that the results are generally applicable. No difference in response to competition between the improved and unimproved trees was detected. However, differences in their reactions to transfer were found: survival rates increased more and height growth decreased less in improved trees than in unimproved trees when grown at a site south of their geographical origin. The use of competition and height indices based on neighbouring trees to adjust for bias and site variability in single-tree plots significantly improved the estimates.Les auteurs décrivent les différences observées entre des pins sylvestres (Pinus sylvestris L.) améliorés et non améliorés dans 36 plantations comparatives situées dans le nord de la Suède et couvrant un large spectre géographique et climatique (latitude 62,3–67,8° N). Les arbres améliorés étaient constitués de descendances issues de croisements dirigés de première génération d'arbres-plus provenant de la sélection massale. Quant aux arbres non améliorés, ils provenaient de peuplements naturels non sélectionnés. Les arbres améliorés avaient une performance supérieure en termes de hauteur (9,2 %), de diamètre de la tige (5,4 %) et de volume de la tige (18,9 %) à l'âge de 27,4 ans. La croissance en hauteur des arbres améliorés entre 10,5 ans et 27,4 ans était similaire à celle des arbres non améliorés sur une station d'indice de qualité plus élevé. Les arbres améliorés avaient un rapport hauteur/diamètre 5,5 % plus grand (c.-à-d. les arbres étaient plus élancés) que celui des arbres non améliorés. Quant aux différences entre catégories d'arbres relativement à la survie et à la fréquence des ramicornes et des bris de tige, elles étaient mineures et le plus souvent non significatives. Il y avait peu ou pas d'interaction entre les catégories d'arbres et les conditions de station, ce qui implique que l'application des résultats peut être généralisée. Aucune différence dans la réponse à la compétition entre les arbres améliorés et non améliorés n'a été détectée. Cependant, des différences dans leurs réactions au transfert ont été observées : le taux de survie augmentait davantage et la croissance en hauteur ne diminuait pas autant chez les arbres améliorés comparativement aux arbres non améliorés lorsqu'ils croissaient dans une station située plus au sud que leur origine géographique. L'utilisation d'indices de compétition et de hauteur estimés à partir d'arbres adjacents afin de compenser pour la variabilité des stations et les biais inhérents aux parcelles-échantillons constituées d'un seul arbre améliorait significativement les estimations.[Traduit par la Rédaction]