Abstract
Persistence of tree species in a habitat depends on their ability to avoid and respond to disturbance-related damage. Responses to stem damage vary among species but typically include bark wound closure and prevention of xylem decay spread. These responses are associated with anatomical, structural, and physiological traits. This study explores how xylem (vessel size and (or) abundance, parenchyma abundance, ray width, and wood density) and phloem (bark thickness, proportion of live inner bark, ray width and (or) dilation, inter-ray distance, and tissue density) traits relate to responses to stem damage in seven species from the Bolivian Amazon. Rates of bark wound closure and radial xylem decay penetration were compared 2 years after experimental damage. A species that closed bark wounds rapidly (100% in Chorisia speciosa A. St.-Hil.) was not efficient at constraining xylem radial decay spread (1.7mm). The opposite was true for Pseudolmedia laevis (Ruiz & Pav.) J.F. Macbr., a species that closed wounds slowly (30%) but efficiently controlled decay spread (0.5mm). The relationship between anatomical and (or) structural traits and damage response variables revealed that species with favorable traits for rapid wound closure (e.g., widely dilating rays) had traits that favored xylem decay spread (e.g., low wood density). It is plausible that this apparent trade-off is based on physiological and phylogenetic constraints.La persistance des espèces d’arbres dans un habitat dépend de leur capacité à éviter et à réagir aux dommages causés par les perturbations. Les réactions aux blessures au tronc varient selon l’espèce mais incluent typiquement la cicatrisation des blessures à l’écorce et la prévention de la propagation de la carie dans le xylème. Ces réactions sont associées à des traits anatomiques structuraux et physiologiques. Cette étude examine de quelle façon les caractéristiques du xylème (abondance et dimension des vaisseaux, abondance de parenchyme, largeur des rayons et densité du bois) et du phloème (épaisseur de l’écorce, proportion d’écorce interne vivante, largeur ou dilatation des rayons, distance entre les rayons et densité des tissus) sont reliées aux réactions aux blessures au tronc chez sept espèces de l’Amazonie bolivienne. Les taux de cicatrisation des blessures à l’écorce et de pénétration radiale de la carie dans le xylème ont été comparés deux ans après avoir fait des blessures expérimentales. Une espèce qui cicatrisait rapidement les blessures à l’écorce (100 % chez Chorisia speciosa A. St.-Hil.) n’était pas efficace pour enrayer la propagation radiale de la carie dans le xylème (1,7 mm). Le contraire était vrai pour Pseudolmedia laevis (Ruiz & Pav.) J.F. Macbr., une espèce qui cicatrisait lentement (30 %) mais enrayait efficacement la propagation de la carie (0,5 mm). La relation entre les caractères anatomiques ou structuraux et les variables de la réaction aux blessures révèle que les espèces dont les caractères sont favorables à une cicatrisation rapide (p. ex. des rayons largement dilatés) avaient des caractères qui favorisent la propagation de la carie dans le xylème (p. ex. une faible densité du bois). Ce compromis est possiblement fondé sur des contraintes physiologiques et phylogéniques.