Ecology and management of the lobster mushroom in an eastern Canadian jack pine stand

Author: Rochon Caroline   Paré David   Khasa Damase P.   Fortin J. André  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1208-6037

Source: Canadian Journal of Forest Research, Vol.39, Iss.11, 2009-11, pp. : 2080-2091

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Abstract

The lobster mushroom, an organism resulting from the infection of Russula spp. by Hypomyces lactifluorum (Schwein.) Tul. & C. Tul., is common to Canadian boreal forests and has good commercial potential. Within a Pinus banksiana Lamb. stand managed for mushroom production, this study aimed to (1) document carpophore productivity (density, biomass per area) during three seasons, (2) compare productivity among three forest conditions (trails, forest strips between trails, and unmanaged forest), (3) establish ecological parameters related to productivity, and (4) define microhabitats where carpophores are present by using soil and vegetation descriptors. Mushroom density tended to be higher on the trails than under the canopy, but fresh biomass was higher in forest strips except in 2006 when midsummer precipitation was low. Trail management did not increase mushroom production but maintained it during periods of reduced precipitation. Productivity was positively related to the abundance of shade-intolerant plant species and to extractable ammonium, and negatively related to soil pH. Within the present study conditions, microhabitats suitable for the presence of carpophores had low pH, high available phosphorus, low Kalmia angustifolia L. cover, and small canopy gaps with shade-intolerant species. This study was the first step toward understanding the ecology and impacts of forest practices on the lobster mushroom.La dermatose des russules, un organisme résultant de l’infection de Russula spp. par Hypomyces lactifluorum (Schwein.) Tul. & C. Tul., est commune dans les forêts boréales canadiennes et possède un bon potentiel commercial. Établie dans un peuplement de Pinus banksiana Lamb. aménagé pour la production de champignons, cette étude visait à: (1) documenter la productivité de carpophores (densité, biomasse par unité de surface) durant trois saisons, (2) comparer la productivité dans trois environnements forestiere (sentiers, bandes de forêt entre les sentiers et forêt non aménagée), (3) établir les paramètres écologiques reliés à la productivité, et (4) caractériser les microhabitats où les carpophores sont présents à l’aide de descripteurs du sol et de la végétation. La densité du champignon avait tendance à être plus élevée dans les sentiers que sous couvert, mais la biomasse fraîche était plus élevée dans les bandes de forêt, sauf en 2006, année où les précipitations ont été faibles au milieu de l’été. L’aménagement de sentiers n’a pas augmenté la production du champignon mais a permis de la maintenir durant les périodes de faibles précipitations. La productivité était positivement reliée à l’abondance des espèces de plantes intolérantes à l’ombre et à l’ammonium extractible et négativement reliée au pH du sol. Dans le cadre de cette étude, les microhabitats dans lesquels des carpophores étaient présents avaient un pH acide, une disponibilité élevée en phosphore, un faible couvert de Kalmia angustifolia L. et de petites trouées dans le couvert occupées par des espèces intolérantes à l’ombre. Cette étude constitue un premier pas vers la compréhension de l’écologie de la dermatose des russules et des impacts des pratiques forestières sur ce champignon.

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