Richardson's ground squirrels (Spermophilus richardsonii) do not communicate predator movements via changes in call rate

Author: Wilson David R   Hare James F  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1480-3283

Source: Canadian Journal of Zoology, Vol.81, Iss.12, 2003-12, pp. : 2026-2031

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Abstract

The call rate of repetitive alarm calls produced by Richardson's ground squirrels (Spermophilus richardsonii) conveys the extent of threat during predator encounters. It remains unknown, however, whether changes in call rate communicate predator movements. That is, does an increasing call rate indicate an approaching predator and a decreasing rate the opposite? We presented free-living squirrels with moving predator models and recorded their responses. Vigilant behaviour increased more when predators approached versus retreated, suggesting that squirrels recognize the changes in threat associated with predator movements. Squirrels rarely produced alarm calls during these encounters, however, suggesting that squirrels do not rely entirely on alarm vocalizations to assess the threat posed by potential predators. Receivers of manipulated calls did not respond differentially to alarm calls containing an increasing or decreasing rate of syllable production. Thus, while rate may encode information about the extent of threat, Richardson's ground squirrels do not communicate predator movements via changes in call rate.Le taux d'appels du cri d'alarme à répétition produit par les spermophiles de Richardson (Spermophilus richardsonii) signale le degré de menace dans les rencontres avec les prédateurs. On ne sait pas, cependant, si les changements dans le taux des appels procure de l'information sur les déplacements des prédateurs. En bref, est-ce qu'un taux croissant d'appels signale l'approche d'un prédateur et un taux décroissant son éloignement? En nature, nous avons mis des spermophiles libres en présence de modèles mobiles de prédateurs et enregistré leurs réactions. Le comportement de surveillance s'accroît plus lorsque les prédateurs s'approchent que lorsqu'ils s'éloignent, ce qui fait croire que les spermophiles reconnaissent les variations dans la menace associée aux déplacements des prédateurs. Toutefois, les spermophiles émettent rarement des cris d'alarme durant ces rencontres, ce qui indique qu'ils ne se fient pas entièrement aux cris d'alarme pour estimer la menace posée par des prédateurs potentiels. Les spermophiles qui entendent des appels manipulés ne réagissent pas différemment selon que les cris d'alarme contiennent un taux croissant ou décroissant de production de syllabes. Ainsi, bien que le taux puisse encoder de l'information sur l'ampleur de la menace, les spermophiles de Richardson ne transmettent pas d'information sur les déplacements des prédateurs au moyen de variations dans leur taux d'appels.[Traduit par la Rédaction]

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