Abstract
Many precocial birds make long-distance movements with their young after hatch to reach the best foraging sites. On Bylot Island, Nunavut, a large number of Greater Snow Goose (Chen caerulescens atlantica L., 1758) families move 30km from the main nesting colony (MNC) to reach the main brood-rearing area (MBR) soon after hatch. Geese moving from the MNC to the MBR generally rear lighter and smaller goslings than geese that avoid this movement by both nesting and rearing their brood at the MBR. In this study, we tested the hypotheses that use of low-quality habitats and an increase in the time spent walking at the expense of foraging during movements could explain the reduced growth of goslings in those families. We conducted visual observations to compare habitat use and selection as well as behaviour of geese during brood movements from the MNC to the MBR (i.e., at a transit area) with those of families that had already settled at the MBR. We also conducted aerial tracking to monitor habitat use of 16 radio-marked females during and after brood movements. Streams, wet polygons, and lakes, considered high-quality habitats in terms of feeding opportunities and predator refuges, were preferred, while upland, a low-quality habitat, was avoided at both the transit area and the MBR. However, broods were found in the upland habitat more often during movements than once settled on a rearing site. The behaviour of unmarked geese at the transit site did not differ from that of geese at the MBR. We suggest that reduced food intake in low-quality habitats during movements, but not the increase in time spent walking, may explain the reduction in growth observed at fledging in goslings moving from the MNC to the MBR.Plusieurs oiseaux nidifuges parcourent de grandes distances avec leurs jeunes afin d’accéder à des sites d’alimentation de qualité. Chez la grande oie des neiges (Chen caerulescens atlantica L., 1758) nichant à l’île Bylot, Nunavut, un nombre élevé de familles quittent la colonie principale (MNC) tôt après l’éclosion et parcourent 30km afin d’atteindre le site d’élevage principal (MBR). Les oies qui accomplissent ces déplacements élèvent généralement des oisons qui ont une masse et une taille corporelle moins élevées que ceux des familles qui ont évité ces déplacements en nichant et élevant leurs jeunes au MBR. Dans cette étude, nous avons testé les hypothèses selon lesquelles une utilisation d’habitats de faible qualité et une proportion élevée de temps passé en locomotion au détriment de l’alimentation durant les déplacements pourraient expliquer la croissance plus faible des oisons des familles se déplaçant entre la MNC et le MBR. Pour ce faire, nous avons comparé visuellement l’utilisation et la sélection de l’habitat, ainsi que le comportement des oies durant les déplacements de la MNC vers le MBR (c.-à-d., à un site de transit), à ceux des familles déjà présentes au MBR. Nous avons également fait un suivi télémétrique aérien de l’utilisation de l’habitat de 16 femelles munies de radio-émetteurs durant et après les déplacements. Au site de transit et au MBR, les ruisseaux, polygones humides et lacs, tous des habitats de qualité qui fournissent des occasions d’alimentation et des refuges contre les prédateurs, sont préférés, alors que les milieux mésiques, un habitat de pauvre qualité, sont évités. Néanmoins, les familles se retrouvent plus souvent dans les milieux mésiques durant les déplacements qu’une fois établies dans le site d’élevage. Toutefois, le comportement des familles ne diffère pas entre le site de transit et le MBR. Nous croyons qu’une réduction de la prise alimentaire lors des déplacements dans les habitats de faible qualité pourrait expliquer la croissance réduite observée à la période d’envol chez les oisons s’étant déplacés de la MNC au MBR, mais pas une augmentation du temps passé en locomotion.