Proximate constraints on reproductive output in a northern population of painted turtles: an empirical test of the bet-hedging paradigm
Author:
Rollinson N.
Brooks R.J.
Publisher:
NRC Research Press
ISSN:
1480-3283
Source:
Canadian Journal of Zoology,
Vol.85,
Iss.2, 2007-02,
pp. : 177-184
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Abstract
For long-lived, iteroparous organisms whose annual reproductive success is low and unpredictable, the “bet-hedging” life-history paradigm predicts that an increase in resource acquisition should result in an increase in stored lipids and not an increase in reproductive output. We tested whether reproductive patterns in a population of midland painted turtles (Chrysemys picta marginata Agassiz, 1857) are consistent with this prediction. Assuming that annual temperature variation is a proxy for variation in resource acquisition, we hypothesized that if harvested resources are generally sequestered for future reproduction, then there should be no relationship between clutch frequency (the number of clutches laid per season) and the temperature experienced when no follicular growth occurred. We hypothesized further that if temperature constrains clutch frequency by limiting the amount of energy that can be allocated to reproduction, then clutch frequency would be related only to the temperature experienced during the period in which follicular growth occurred (fall temperature). We found that clutch frequency was primarily related to fall temperature, which suggests that the amount of thermal energy experienced during periods of follicular development limits the amount of stored energy that can be allocated to developing follicles. This pattern of reproductive allocation is consistent with the bet-hedging paradigm.Chez les organismes itéropares à vie longue dont le succès reproductif annuel est faible et imprévisible, le paradigme du «pari sur l’avenir» des cycles biologiques prédit qu’une augmentation de l’acquisition de ressources devrait entraîner un accroissement des réserves lipidiques plutôt qu’une augmentation du rendement reproductif. Nous avons vérifié si les patrons de reproduction d’une population de tortues peintes du centre (Chrysemys picta marginata Agassiz, 1857) s’accordent avec cette prédiction. En assumant que la variation de la température annuelle est une variable de rechange pour la variation de l’acquisition de ressources, nous émettons l’hypothèse qui veut que, si les ressources récoltées sont en général mises en réserve pour des reproductions futures, il n’y ait pas de corrélation entre la fréquence des pontes (le nombre de pontes produites par saison) et la température subie durant la période sans croissance des follicules. Nous formulons une seconde hypothèse selon laquelle, si la température restreint la fréquence des pontes en limitant la quantité d’énergie destinée à la reproduction, la fréquence des pontes est reliée seulement à la température subie durant la période de croissance des follicules (température d’automne). Nous trouvons que la fréquence des pontes est principalement reliée à la température de l’automne, ce qui laisse croire que la quantité d’énergie thermique présente durant les périodes de développement folliculaire limite la quantité d’énergie en réserve qui peut être allouée aux follicules en développement. Ce patron d’allocation reproductive s’accorde avec le paradigme du pari sur l’avenir.