Sensory complement model helps to predict diel alarm response patterns in juvenile Atlantic salmon (Salmo salar) under natural conditions

Author: Leduc Antoine O.H.C.   Kim Jae-Woo   Macnaughton Camille J.   Brown Grant E.  

Publisher: NRC Research Press

ISSN: 1480-3283

Source: Canadian Journal of Zoology, Vol.88, Iss.4, 2010-04, pp. : 398-403

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Abstract

Fish rely on both chemical and visual cues to evaluate predation risk. Decisions with respect to activity partitioning in time (i.e., night vs. day) rely on accurate assessment of predation risk relative to energy intake; predation risk is generally thought to be lower at night at the expense of feeding opportunities. At night, the sensory complement model predicts greater reliance on chemical perception of risk. Under this condition, a lower ability to use vision should result in a more conservative response to chemical cues than during the day. We tested this hypothesis under natural conditions by comparing the alarm response of young-of-the-year Atlantic salmon (Salmo salar L., 1758) under summer day and night conditions in salmon nursery streams. We found that salmon responded to the alarm cues to a significantly greater extent at night. This suggests that the sensory complement model may be correct and that nocturnal perception of risk may be generally higher than previously believed for juvenile salmon in the wild. In the absence of a more precise indicator of risk (e.g., vision), a greater reliance on chemosensory risk assessment at night may cause fish to shift to more risk-adverse behaviour.Les poissons utilisent à la fois les signaux chimiques et visuels pour évaluer le risque de prédation. Les décisions relatives au partitionnement de l’activité dans le temps (c.-à-d., entre la nuit et le jour) dépendent d’une évaluation précise du risque de prédation en fonction de l’apport d’énergie; on croit généralement que le risque de prédation est plus faible la nuit, au détriment du nombre d’occasions de s’alimenter. Le modèle de complémentarité sensorielle prédit une plus grande dépendance de la perception chimique des risques durant la nuit. Dans cette situation, la capacité réduite à utiliser la vision devrait entraîner une réaction plus conservatrice aux signaux chimiques que durant la journée. Nous testons cette hypothèse dans des conditions naturelles en comparant la réaction d’alerte chez de jeunes saumons atlantiques de l’année (Salmo salar L., 1758) dans des conditions de jour et de nuit en été dans des cours d’eau de nourricerie de saumons. Les saumons réagissent significativement plus aux signaux d’alerte la nuit. Cela laisse croire que le modèle de complémentarité sensorielle s’applique et que la perception du risque durant la nuit peut être plus importante qu’on ne le croyait antérieurement chez de jeunes saumons en nature. En l’absence d’un indicateur plus précis du risque (par ex., la vision), une dépendance plus grande de l’évaluation chimiosensorielle du risque la nuit peut amener les poissons à adopter un comportement qui entraîne moins de risques.

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