Author: Jensen Dennis Webb Katherine A. O’Donnell Denis E.
Publisher: NRC Research Press
ISSN: 1715-5320
Source: Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism, Vol.32, Iss.6, 2007-12, pp. : 1239-1250
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Abstract
Human pregnancy is characterized by significant increases in ventilatory drive both at rest and during exercise. The increased ventilation and attendant hypocapnia of pregnancy has been attributed primarily to the stimulatory effects of female sex hormones (progesterone and estrogen) on central and peripheral chemoreflex drives to breathe. However, recent research from our laboratory suggests that hormone-mediated increases in neural (or non-chemoreflex) drives to breathe may contribute importantly to the hyperventilation of pregnancy. This review challenges traditional views of ventilatory control, and outlines an alternative hypothesis of the control of breathing during human pregnancy that is currently being tested in our laboratory. Conventional wisdom suggests that pregnancy-induced increases in central respiratory motor output command in combination with progressive thoraco–abdominal distortion may compromise the normal mechanical response of the respiratory system to exercise, increase the perception of exertional breathlessness, and curtail aerobic exercise performance in otherwise healthy pregnant women. The majority of available evidence suggests, however, that neither pregnancy nor advancing gestation are associated with reduced aerobic working capacity or increased breathlessness at any given work rate or ventilation during exhaustive weight-supported exercise.Au cours de la grossesse chez la femme, on observe une augmentation significative du débit ventilatoire tant au repos qu’à l’exercice physique. Cette augmentation du débit ventilatoire associée à l’hypocapnie serait due aux effets stimulants des hormones sexuelles (progestérones et oestrogènes) sur la commande nerveuse centrale et périphérique de la respiration. Cependant, des études récentes menées dans nos laboratoires suggèrent que l'augmentation de la commande respiratoire neural médiatisé par les hormones (pas par les chimioréflexes) contribue de façon importante a l'hyperpnée de la grossesse. Cet article-synthèse conteste les interprétations classiques à propos du contrôle de la ventilation et propose une hypothèse alternative du contrôle de la respiration durant la grossesse chez la femme, une hypothèse qui fait l’objet de vérification dans nos laboratoires. D’après la sagesse populaire, l’augmentation de la commande motrice dans les centres respiratoires au cours de la grossesse combinée à la compression progressive des cavités thoraco-abdominales semble nuire à la mécanique normale de l’appareil respiratoire, augmenter la perception de l’essoufflement à l’effort et réduire la performance aérobie chez la femme enceinte en bonne santé. D’après la majorité des études scientifiques, on n’observe aucune diminution de la capacité aérobie de travail ni une augmentation de l’essoufflement durant la grossesse quelle que soit l’intensité de travail ou l’importance de la ventilation, et ce, au cours d’un exercice physique de port de poids.