Sur certains emplois d'a(n)° priv. en sanskrit, et notamment dans le Rgveda

Publisher: Cambridge University Press

E-ISSN: 1474-0699|10|1|1-18

ISSN: 0041-977x

Source: Bulletin of the School of Oriental and African Studies, Vol.10, Iss.1, 1940-02, pp. : 1-18

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Abstract

§ 1. L'importance de la formulation négative, qui définit puissamment le Sanskrit à toutes les étapes de son évolution, apparat avec clarté dès les mantra védiques. Un nombre considérable de formules ne nous sont données que sous l'aspect négatif, soit dans l'ordre de la constatation, soit dans celui de la prohibition. Certains verbes ne figurent guère qu'en proposition négative, ainsi nas- riṣ- rudh- vyath- sridh-. Il se produit très fréquemment qu'une formulation faite d'abord en termes positifs soit reprise' par voie négative (ou l'inverse, mais bien plus rarement), sous une teneur identique ou analogue: ainsi ṇo párā dāḥ, viii, 71, 7 (les références numériques sans nom d'ouvrage concernent le Rgveda), ou avec contre-partie plus stricte dviṣántam máhyaṃ randháyan mó aháṃ dviṣaté radham, i, 50, 13, párā suva/ yád bhadráṃ tán na suva, v, 82, 5. Des séries de strophes sont bâties sur le schème de la “contre-partie” on trouvera des exemples groupés à des fins particulières, pour le RV., par Oldenberg, ZDMG., lx (notamment, p. 727 sqq.); pour la TS., par Weber, Ind. Stud., xiii, p. 77 sqq. (passim); pour l'AV., par M. Gonda, Stilistische Studie over AV. i–vii, p. 33.