

Author: Schiltz Marie-Ange
Publisher: Edp Sciences
E-ISSN: 1958-5381|24|issue|168-175
ISSN: 0767-0974
Source: Médecine/sciences, Vol.24, Iss.issue, 2011-09, pp. : 168-175
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Abstract
L'introduction des traitements antirétroviraux contre le VIH/sida a induitune interrogation sur la possibilité que cette atteinte de vienne une maladie comme une autre. Sur fond de cette aspiration à la banalisation, cetarticle se propose d'explorer l'acceptabilité de l'atteinte par le VIH. Letravail d'analyse s'appuie sur la comparaison des comportements et des trajectoires de vie des femmes ayant répondu à deux enquêtes, l'uneauprès des personnes atteintes par le VIH, l'autre auprès d'un échantillon représentatif de la population féminine française discriminé endeux groupes, sur la base de l'état de santé des répondantes. En population générale, il apparaît que les parcours de vie affectifs et familiauxdes femmes déclarant un handicap ou une atteinte grave de santé ne sedistinguent guère de ceux des femmes bien portantes. Au contraire, lasituation affective, matrimoniale et familiale des femmes atteintes par leVIH se caractérise par l'accélération des calendriers et la précarité desliens qu'elles établissent.
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