L'impact de la « démocratie sportive » sur le « Service public du sport en Afrique et par ricochet au Cameroun »

Publisher: Edp Sciences

E-ISSN: 2261-2424|32|issue|04001-04001

ISSN: 2261-2424

Source: SHS Web of Conferences, Vol.32, Iss.issue, 2016-10, pp. : 04001-04001

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Abstract

Cet article s'attache à démontrer que la posture d'étatisation du sport en Afrique ayant cour depuis les années d'indépendance a subi des mutations considérables grâce à l'évolution de l'histoire du monde. Par ailleurs, aucun des acteurs du mouvement sportif ne peut se targuer de pouvoir gérer l'entièreté de son domaine tout seul. Les rôles des uns et des autres sont désormais bien définis au Cameroun en particulier, grâce à la loi n 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives et les textes subséquents pris au fur à mesure à divers niveaux de responsabilité. Ainsi par exemple :la gestion des équipes nationales relèvent désormais presque exclusivement des fédérations sportives nationales ;une fédération sportive nationale ne peut plus être juge et partie en ce qui concerne les litiges d'ordre sportif (y compris le contentieux électoral) en son sein. Il est question de faire une analyse succincte des orientations, transformations et évolutions de cette étatisation et des méthodes antidémocratiques du sport en Afrique, afin d'en tirer les nouvelles tendances que les Etats africains mettent en place.